Après 6 années passées avec White Zombie, et un certain succès, Rob lance son projet solo. Exit la fantasque bassiste Sean Yseult et le guitariste « J ». Il ne garde que Tempesta à la batterie. Pour compléter sa nouvelle formation, il fait appel à deux mecs quasi inconnus, Riggs à la guitare et Blasko à la « quatre cordes ».
Aussitôt la fin de White Zombie annoncée, il entame la composition de son album solo. Dès les premières notes, le ton est donné ! On est plongé dans un film d’horreur. Notre « Zombie blanc » reprend ces introductions morbides qui on fait le succès d’ Astro Creep 2000. C’est un album réussi avec des titres aussi accrocheurs que "Dragula", "Living dead girl" ou "Meet the creeper". Avec cet album, Rob Zombie cartonne et devient une star outre Atlantique. Ses cheveux tiennent toujours tout seul et il continue de superposer 5 jeans à trous pour recouvrir tout son corps. Le succès d’un bonhomme aussi déjanté et repoussant que lui ne peut se voir qu’aux « States », où sa représentation aux MTV Awards fut plus que remarquée … Nous, on doit se contenter de « Renaud » !
Un temps pressenti pour l’affiche de la première édition du Family Values (1998) aux côtés de Korn, Limp Bizkit, Rammstein …, il n’y participe pas, pour cause de vouloir imposer sa grosse scène et ses décors. Il part alors pour une tournée américaine de 3 mois avec Fear Factory et Monster Magnet en première partie ! C’est un succès énorme qui le propulse sur l’Ozzfest 2000 aux côtés de Pantera, Ozzy, Slayer … que du gros. Dans la foulée il sort son album remixé, qui s’intitule American made music to strip by, avec derrières les manettes : Charlie Clouser, Rammstein, DJ Lethal …Vous pouvez vous attarder sur les nouvelles versions de "Dragula", "Superbeast", "Living dead girl" … qui sont très réussies. Vous pourrez également glisser un œil sur le livret, où vous trouverez de superbes clichés live. Rob repart alors avec toute sa troupe sur les routes faisant un crochet par le Japon. Seule fausse note, l’Europe est oubliée. C’est tant pis pour nous.
Après s’être fait lourdé de la réalisation de The crow 3, il lance son projet de film d’horreur House of 1000 corpes. C’est ainsi que naît alors son « deuxième album » , The sinister urge, sorti en décembre 2001. Cet opus pourrait faire figure de BO à son film. Mais c’est un vrai album, plus rock’n roll que le premier. La production de Scott Humphrey est énorme ! Il sort, comme le premier essai, chez Geffen. Vous pouvez alors vous attarder sur les excellents "Demon speeding", "Dead girl superstar", "California" ou "Feel so numb". Ozzy Osbourne apparaît en guest sur "Iron head". Un titre était déjà apparu sur la BO de MI2 ( Mission impossible 2 ) : "Bring her down". Avec son style bien particulier, Rob Zombie nous déploie tout son génie. Le chef d’orchestre est bien relayé par ses partenaires. Les riffs de Riggs sont toujours très incisifs et Tempesta martèle les fûts avec violence. Le groupe part alors pour une nouvelle tournée américaine avec le Big boss Ozzy et le groupe produit par le « clown » des Slipknot : Mudvayne. En décembre 2001-janvier 2002, Rob sillonne les routes aux USA en tête d’affiche avec son énorme scène et ses effets pyrotechniques. Malheureusement, l’Europe n’est toujours pas prévue dans le planning. Il n’aime pas le vin rouge, ou quoi ?
Site officiel : Rob Zombie http://www.robzombie.com/ 
